Cette démarche se nourrit et s’enrichit tout au long des cinq années de formation par une confrontation à des problématiques de plus en plus complexes, mais aussi par le mouvement personnel de l’élève.

Territoire habité, représenté, cultivé et aménagé, le paysage est en mouvement, en devenir, en projet. A partir d’intuitions et de l’analyse fine d’un site, l’élève doit acquérir de la méthode dans le diagnostic, jusqu’à la définition d’enjeux et d’objectifs qui mènent au dessin des projets spatiaux pensés dans le temps.
Les projets partent souvent d’un site et d’un questionnement réel ou réaliste. L’élève esquisse une solution dont il développe l’écriture spatiale et dont il détaille la mise en œuvre. Il accompagne sa réception auprès du public.
Certains sujets sont réalisés dans le cadre de partenariats avec des collectivités territoriales ou des entreprises. En cinquième année, l’élève choisit un site et un sujet qui deviendra son Travail de Fin d’Etudes. Une dernière année d’étude riche d’expérimentations et d’émancipation permet à l’élève de développer une chemin propre, particulièrement utile pour entrer dans la vie professionnelle avec sérénité et personnalité.

Une démarche progressive

En première année, les élèves expérimentent des principes théoriques pour appréhender le rapport au socle et à l’espace. Les techniques sont variées et autorisent une pratique très libre dans la forme. Il s’agit plus d’une initiation au concept de projet.

L’initiation se poursuit en deuxième année mais commence à s’articuler autour d’espaces concrets à petite échelle. Les élèves découvrent, par exemple, les problématiques de centre-bourg ou de développement pavillonnaire.

En deuxième cycle, les élèves abordent concrètement le projet de paysage avec une troisième année où les enseignements sont consacrés aux problématiques urbaines et péri-urbaines, tandis qu’en quatrième année, le projet se déploie à l’échelle du grand territoire avec des problématiques, comme la question énergétique par exemple, traitées à l’échelle de ces territoires.

Une à deux fois par an, un exercice d’esquisse courte (2 jours) rassemble les cinq promotions qui travaillent en groupe interpromo sur un sujet commun.